De la cause qui, pendant l'été, diminue l'étendue des variations atmosphériques
dans nos climats
De la cause qui, pendant l'été, diminue l'étendue des variations atmosphériques
dans nos climats.
- A Paris et dans toute la partie moyenne de l'Europe, de l'ouest à l'est, on se
trouve placé entre deux foyers de nature opposée ; savoir : la zône glaciale au
nord, et la zône torride au sud. Les alternatives fréquentes de vents boréaux et
de vents méridionaux qu'on y éprouve successivement dans le cours de chaque
année, et qui y apportent les uns un air dense et froid, les autres un air
raréfié et chaud, transforment cette bande de notre zône tempérée en une bande
de variations atmosphériques (Syst. n° XL, et fin de la base, n° IV.) qui
embrasse une grande partie de cette zône.
Dans notre été, cependant, l'atmosphère de la région polaire boréale s'échauffe
ordinairement beaucoup, et même au point de donner lieu, dans ces climats
boréaux, à des chaleurs, quoique de courte durée ; il en résulte que cette
température élevée de l'atmosphère des régions polaires boréales, atténue
fortement la différence qui se trouvoit dans les deux foyers entre lesquels nous
sommes placés. Or, la diminution de cette différence rend alors l'atmosphère de
nos climats moins variable. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir qu'en général,
pendant l'été, les variations
|
|